e GCO: "C’est quand qu’on va où? » (référence à la chanson de Renaud)

Mais pourquoi ce GCO, moi je dis halte à tout,
Explique moi papa, c’est quand qu’on va où?

Des avis défavorables, par des experts, des commissaires,
Sans compter quelques 700 scientifiques en colère,
Collectifs, associations, et citoyens par centaines,
Tout l' monde a compris sauf eux, y’a de quoi avoir la haine !

J’croyais qu’la démocratie, c’était pas ça du tout,
Explique moi papa, c’est quand qu’on va où?

470 ha de terre, sans problème fichus en l’air,
La pollution les poids lourds, il s’en fout par Jupiter !
De la biodiversité, passée à la moulinette,
Vue de Paris la nature, ca compte pour des clopinettes !

S’ils sont pas punis pour ça, alors je dis halte à tout,
Explique moi papa, c’est quand qu’on va où?

Moi je dis ce qu’il nous faut c’est des états généraux
Pour proposer une halt’ternative au GCO,
Car enfin ce qu’il nous faut, c’est un avenir pour nos marmots,
De la biodiversité, des arbres et des coquelicots !

"Si tu penses un peu comme moi, alors dis halte à tout,
Et maintenant papa, c’est quand qu’on va où ? »

N'hésitez par à participer à cette enquête publique ! Elle est prolongée jusqu’au 17 mai 2018 inclus.
De préférence, envoyez votre contribution AVANT cette date.
Par mail : pref-acos-arcos@bas-rhin.gouv.fr , en mentionnant comme objet «Enquête publique ACOS – DAU ARCOS».

Toutes les infos ici : http://www.bas-rhin.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-prevention-des-risques-naturels-et-technologiques/LSE-Loi-sur-l-Eau-Secheresse/Installations-soumises-a-autorisation/Autoroute-de-contournement-ouest-de-Strasbourg

Vous y trouverez les contributions déjà réceptionnées, vers la fin de la page "Observations et propositions du public". Dont celles envoyées par Edith Wenger (n°449) et Anne Sommer (n°522) dans "semaine du 30.04 au 06.05 inclus"
Une très intéressante contribution dans cette même semaine en n°410.

http://elus-strasbourg.eelv.fr/2018/04/23/election-dun-ne-vice-president-e-a-leurometropole-conseil-ems-du-20-04-2018/

C’est tout sauf une surprise pour ceux qui suivent de près la vie municipale Schilikoise. Certes la date où elle arrive à « la tête de notre ville » est particulière : il ne s’agit pas d’un mandat de six ans mais de deux ans à peine.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Il s’agit avant tout d’un aveu d’échec pour notre ville. Le maire élu en 2014 a confondu vitesse et précipitation en se fixant comme objectif de résorber les friches industrielles en un mandat. On ne peut lui faire le reproche d’avoir tenté de le faire mais l’objectif ainsi posé nécessitait de faire fi au maximum de l’avis des Schilikois et d’utiliser les procédures les plus rapides pour y arriver.
Cet objectif lui-même était voué à l’échec car c’était oublier les leçons du passé : Raphaël NISAND en modifiant le projet de son prédécesseur (l’arrivée immédiate de la médiathèque) a perdu les élections de 2014. Jean-Marie KUTNER, en ne voulant pas de la médiathèque puis en la noyant dans un cube de béton en a encore repoussé l’échéance, alors que de l’autre côté de la ville sur le site FISCHER il a décidé de se passer du processus initié : la Zone d’Aménagement Concertée. Cette façon de faire révèle d’un manque de vision politique autant de que de la méconnaissance des fonctionnements des délais nécessaires aux projets. Une ZAC peut prendre 10 ou 15 ans pour arriver à son terme : en tant qu’élu il y a des délais qu’il faut savoir accepter et les projets sont plus important que la durée d’un mandat !
En voulant faire au plus vite d’un côté (FISCHER) et en oubliant le passé (la nécessaire médiathèque sur ADELSHOFFEN) le mandat de M KUTNER était voué à l’échec. Son ex premier adjoint l’a bien compris en ne voulant pas être comptable du résultat en 2020. Il l’a compris un peu tard et doit s’en mordre les doigts actuellement. La fusion contre nature de sa liste en 2014 avec celle de M KUTNER est l’autre origine de leur échec. Etre aux ordres d’un parti pour faire liste commune est une erreur gravissime s’il n’y a pas une concordance des personnes. M BALL a cédé aux injonctions d’en haut pour s’allier avec M KUTNER en 2014. Cette vision rétrograde n’est pas la nôtre. En 2017 les partis traditionnels ont été balayés par un pas encore quadragénaire qui a bousculé ces vieilles maisons qui se croyaient insubmersibles comme le Titanic autrefois.
A Schilick Ecologie, nous avons fait le choix depuis 2001 de nous constituer en association et donc non inféodée à un parti, (pas même EELV). Merci Denis MAURER pour ta vision à long terme et d’avoir eu cette idée ! Au lieu de se retrouver tous les 6 ans, c’est depuis 17 ans maintenant que des écologistes d’abord, puis des citoyens de tous bords ensuite, ont travaillé ensemble pour exprimer ce qui leur semble le meilleur pour leur ville, loin, bien loin des luttes d’appareil politiques dont le seul moteur est de placer le maximum de monde en position éligible et ou on a l’impression du dehors que l’élection prime presque sur le projet…
Nous n’avons pas fait le choix le plus facile : nous n’avons pas de centre de formation pour préparer les candidats ou les élus, pas d’appareil politique derrière nous, pas d’autres militants que les nôtres, pas d’autre financement que notre propre argent ! Nous avons fait des erreurs mais nous avons grandi. Le fait que nous dérangions nous a conforté dans le fait que nous visions juste. Nous sommes fiers du travail accompli et ne regrettons pas ces années de doute, d’attaques parfois violentes à notre égard. Nous y avons laissé des plumes, parfois, mais la volonté : jamais !
L’association Schilick Ecologie est fière de porter aux destinées de notre ville une nouvelle équipe. L’alliance au second tour avec Nathalie JAMPOC BERTRAND s’est faite sur des projets communs : tram, médiathèque, et une vision commune : la participation des citoyens à l’élaboration des projets. Cette équipe mesure l’ampleur de la tâche qui s’ouvre à elle. Des priorités ont été fixées, l’heure n’est déjà plus à fêter la victoire mais à se mettre au travail le plus vite possible dans un seul but : l’intérêt des schilikois !

A partir du 11 mars, vous trouverez toutes les informations sur le site de campagne des citoyens écologistes et solidaires www.vivreschilick.com.

Pour nous rejoindre, ou pour poser vos questions : contact@vivre-schilick.fr

En présence de :
Pierre Pezerat (réalisateur des Sentinelles)
Michèle Rivasi (députée européenne écologiste)
José Bové (député européen -sous réserve)
et d'ex salariés de Triskalia (victimes des pesticides).

Dans ce documentaire, les sentinelles sont des femmes et des hommes empoisonnés par leur travail. Le film raconte comment et pourquoi ils et elles en sont arrivés là, quelle est leur lutte, comment l'histoire se répète. À sa façon, le film a aussi un rôle de sentinelle.
Pierre Pézerat a recueilli le témoignage de victimes de l'amiante et des pesticides, et relate leur lutte pour la reconnaissance de leurs maladies professionnelles. Un véritable parcours du combattant qui n'aboutit pas toujours, et qui pose question. Les responsables de la catastrophe de l'amiante et des pesticides seront-ils un jour punis ?

Il rend hommage aux lanceurs d'alerte, dont Henri Pézerat, son père. Éminent toxicologue (1928-2009), chercheur au CNRS, Henri Pézerat fut parmi les premiers à dénoncer dans les années 1970 depuis son laboratoire de Jussieu, à Paris, le scandale de l'amiante, dont l'usage sera autorisé en France jusqu'en 1997. Et ce malgré la dangerosité connue dès les années 1930 de ce matériau. Précurseur de la toxicologie de l'environnement, avec sa compagne Annie Thébaud-Mony chercheuse à l'Inserm et spécialiste de santé publique, Henri Pézerat s'est engagé pour interdire l'amiante et aider les victimes à faire reconnaître leurs droits.

Le récit des Sentinelles s'étire sur une quarantaine d'années. Il réunit des gens qui, d'ordinaire, ne sont pas voués à se rencontrer : des ouvriers, des paysans et des scientifiques. On entre dans sa première partie par la porte de l'usine Amisol, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), fermée en 1974, accompagné d'une ex-ouvrière du tissage qui a travaillé et respiré l'amiante « comme de la neige ». De Michelin à Eternit en passant par les chantiers navals de Saint-Nazaire s'écrit le même scénario, avec les mêmes profils de victimes ? des ouvriers modèles ?, la menace du chômage, les enjeux économiques?

Une Bonne Année à Schiltigheim ?
Avec des moyens de déplacements efficaces, sûrs et moins polluants ?
Des services municipaux non saturés et à l'écoute du monde qui bouge ?
Des espaces de nature permettant détente, rencontres collaboratives et respiration ?
Une école des Arts et des associations proposant une large palette d'activités artistiques, sportives et de loisirs pour tous y compris pour les nouveaux habitants ?
Des écoles de proximité avec des classes non surchargées, sans grever le budget de la commune ?
La valorisation du patrimoine bâti et de l'histoire ouvrière de notre cité ?
Le développement du tourisme patrimonial ?
Une saison culturelle foisonnante pour tous ?
Etc ?


Du Rififi dans la majorité

Il n'est pas sûr de pouvoir nous souhaiter tout cela, malgré une éventuelle éclaircie au vu de ce qui s'est passé au dernier conseil municipal schilikois du mois de décembre (démission du 1er adjoint qui passe à l'opposition, budget 2018 non adopté).

Ce revirement est bien trop tardif pour la médiathèque et la friche simply qui va se remplir de 3 grands bâtiments de logements à la place d'une médiathèque de qualité et de l'agrandissement du parc de la résistance, mais aussi pour la grange et la remise en pan-de-bois sur le site du Dinghof qui ont été indûments détruites (!), trop tard aussi pour les jardins arrachés au bénéfice de parkings et pour tous les espaces de nature remplacés par des constructions aux 4 coins de la commune, sans réflexion.

Un conseil municipal responsable... mais à Lampertheim

Vous trouverez ci-dessous 2 articles (extraits) parus dans les Dernières Nouvelles d'Alsace le 31 décembre 2017 :
- Le 1er relate une décision prise par les élus de Lampertheim pour sauvegarder la qualité de vie dans leur village,
- Le 2ème détaille la folie constructive du maire de Schiltigheim, au détriment de la qualité de vie de ses administrés.
Pour rappel, ce sinistre personnage possède sa résidence principale... à Lampertheim.
Il bénéficie donc au quotidien des décisions du conseil municipal de cette commune où il ne siège pas.
A l'inverse, cet irresponsable prend des décisions irrévocables depuis son élection comme maire de Schiltigheim, décisions qui impactent NOTRE quotidien sur le long terme.

Cherchez l'erreur !

Anne Sommer

Schiltigheim le 04/01/2018